La politique de logement… Un sujet qui monopolisait les meilleures places dans tous les programmes pré-électoraux. À juste titre ! Proposer de l’habitat moderne, attirer de nouvelles familles, apporter des solutions de logement pour jeunes et moins jeunes sont des priorités incontournables dans une des seules communes de la province de Luxembourg qui voit sa population diminuer d’année en année.

Où en sommes-nous trois ans après les élections ? Soyons positifs : les solutions existent ! Que ce soient les réhabilitations de cellules vides ou bien les projets de nouveaux immeubles ou lotissements, il y a des possibilités. Ces projets viennent certes principalement du secteur privé mais ils existent et ne demandent qu’à voir le jour !

Pourtant, contrairement à ce qui se passe dans nombre de communes avoisinantes, très peu de projets se concrétisent à Virton ! Pourquoi ? Architectes réticents car les autorisations de rénovation ou construction sont difficiles à obtenir, dossiers englués dans des démarches sans fin, le service communal de l’urbanisme en sous-effectif chronique et donc étouffé par la masse de travail…, les freins ne manquent pas ! Et c’est là que se situe le rôle capital que les décideurs de la Commune devraient remplir : soutenir ces projets et leurs initiateurs, les aider, les accompagner et leur simplifier les démarches fastidieuses auxquelles ils doivent se soumettre pour créer de nouvelles zones de vie.

La déclaration de politique communale de la majorité nous promettait d’augmenter l’offre de logements, de mettre à disposition des surfaces à lotir, de remettre sur le marché des logements inoccupés… Nous attendons ! Il est grand temps.

Mais ces lenteurs ne seraient-elles pas la conséquence d’une politique de logement inaboutie et mal réfléchie qui, pour rappel, fut présentée en conseil communal sous forme d’une malheureuse délibération accumulant un nombre impressionnant de fautes de français, une délibération que les mandataires en charge de ce sujet n’avaient pas pris le temps de relire et qui n’avait rien à voir avec une politique de logement mais plutôt avec une sorte de programme de réfection de bâtiments communaux ? C’est un enjeu essentiel pour l’avenir de notre commune.